Sans vouloir prolonger les débats, monsieur le ministre, je reprendrai l'exemple que vous avez cité des 15 000 hectares. Cela concerne tout le bassin versant ; or, puisque l'eau coule dans le fond de la vallée, il faut commencer à la capter en amont, pour descendre, progressivement, vers l'aval.
Il ne s'agit pas du tout de maîtriser l'ensemble du bassin versant, mais simplement les endroits les plus judicieux pour que moyennant certains travaux, qui ne sont d'ailleurs pas forcément importants, l'écoulement de l'eau soit régulé et les inondations basses évitées ; il s'agit là d'une simple question de bon sens. En conséquence, l'action doit porter non pas sur les 15 000 hectares, mais sur une emprise au sein de cet ensemble.
Cette précision étant apportée, je retire mon amendement.