Je n’allongerai pas inutilement notre discussion.
Dès la première lecture, j’avais exposé les raisons pour lesquelles nous ne partagions pas l’approche de M. Fourcade et du Gouvernement.
Pour résoudre le problème ô combien important de la désertification médicale, auquel je ne doute pas que la majorité de notre assemblée soit aussi sensible que nous, l’approche développée par les uns et les autres à partir des propositions formulées par le Gouvernement n’est pas performante.
Je le répète, dans le cadre de la loi HPST, ces questions avaient été largement débattues, et chacun avait pu prendre conscience de ce que les populations, notamment les personnes les plus fragiles, demandaient, à savoir la proximité des soins de premier recours et leur facilité d’accès, au regard, en particulier, des dépassements d’honoraires des spécialistes.
Nous avons pu le constater, malgré la bonne volonté des uns et des autres, nos approches, totalement différentes, ne peuvent se rapprocher. Rien ne sert d’y revenir, chers collègues de la majorité, nous n’arriverons pas à vous convaincre. Cela ressemble bel et bien à un divorce à l’amiable !
Quant aux députés, ils se sont déchaînés en introduisant par voie d’amendements une flopée d’articles, à tel point qu’on ne savait plus s’il s’agissait de la loi Fourcade ou de la loi fourre-tout. C’était la « rubrique-à-brac » !