L’environnement est également difficile sur le plan national, comme je viens de l’évoquer. Les signaux de la croissance sont au rouge, avec de nombreuses entreprises en difficulté, et les services publics sont quelquefois défaillants, s’étiolant, notamment dans les zones rurales, au point qu’on a parfois l’impression qu’ils sont laissés à l’abandon par l’État alors que ce dernier devrait au minimum, notamment en cette période délicate, les défendre. Heureusement que les collectivités locales sont là pour compenser parfois ces manques !
Ensuite, on constate un manque de fermeté, voire un certain laxisme, à l’égard des financiers. À l’évidence, la première condition pour rétablir la confiance est de rappeler une règle évidente et très simple que tous les Français pourraient comprendre : le banquier est là avant tout pour prêter de l’argent, pas pour faire de la spéculation.
Monsieur le ministre, vous estimez qu’un simple rappel à l’éthique va subitement faire revenir les banquiers dans un cercle vertueux.