Intervention de Jean-Pierre Bel

Réunion du 1er octobre 2011 à 15h00
Allocution de m. le président du sénat

Photo de Jean-Pierre BelJean-Pierre Bel, président :

Mes chers collègues, hier, dans cet hémicycle, nous avons vécu un moment fort, solennel et grave en célébrant avec Robert Badinter et Pierre Mauroy le trentième anniversaire du vote par le Sénat de la loi portant abolition de la peine de mort.

Et pourtant, quelques jours auparavant, un homme a été exécuté – « assassinat prémédité », aurait dit Albert Camus. Cela doit nous amener à comprendre que nos combats ne cesseront jamais et que notre Sénat doit être en première ligne dans la lutte pour la dignité, et, comme l’a dit Robert Badinter, être « le phare qui éclaire les voies de l’avenir ». Quelle mission exaltante !

Vous comprendrez alors combien je mesure pleinement la confiance que vous venez de m’accorder. Elle constitue pour moi une fierté et un honneur, certes, mais aussi une immense responsabilité.

À cet instant, je veux me tourner vers notre doyen pour lui dire tout le bonheur, tout le plaisir – et je n’oublie pas toute la symbolique – que j’ai eu à le voir présider cette séance d’installation. Cher Paul Vergès, je veux sincèrement vous féliciter de la profondeur de votre allocution.

Les outre-mer sont une des grandes richesses de notre République. Le souvenir de Gaston Monnerville ici même est là pour l’illustrer. Les outre-mer seront un enjeu fort pour le Sénat, et leur prise en compte sera une exigence absolue.

Nous aurons à porter le message d’une République qui reconnaît tous ses enfants, d’où qu’ils viennent et où qu’ils soient.

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