Au moment où le Sénat unanime, semble-t-il, va prendre la sage décision de réduire un peu plus les délais de paiement concernant les vins et produits viticoles, je veux souligner, après mon collègue Roland Courteau, la difficulté que nous avons eue à attirer l’attention sur la situation des vignerons et à faire entendre le fait qu’ils ne pouvaient être laissés plus longtemps sans défense, dans les mains de certains négociants.
Les progrès sont lents, mais les amendements identiques n° 262 rectifié et 773 rectifié, que je voterai bien sûr, constituent une avancée significative. Je m’en réjouis, car la crise que connaît la viticulture française, plus particulièrement en Languedoc-Roussillon, est grave.
Si ces amendements sont adoptés, ce sera un signal positif.