Je partage bien évidemment le sentiment de mon collègue Philippe Nogrix. Cependant, je suis un peu étonné parce que ce n’est pas l’Europe de la technocratie, c’est l’Europe libérale, qui est régie par un principe : la concurrence.
Je veux bien que l’on proteste contre les effets de ce système selon lequel hors la concurrence point de salut, mais si, en même temps, on en accepte le principe, c’est un peu compliqué.
On expérimente chaque fois les aberrations auxquelles nous conduit un système qui se voudrait uniquement régulé par la concurrence. Avec ce mélange bizarre, on vit dans un système qui est le libéralisme bureaucratique, et c’est assez insupportable.