Intervention de Philippe Marini

Réunion du 25 novembre 2005 à 15h00
Loi de finances pour 2006 — Article 2

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

Le clivage entre nos conceptions est total : rien ne peut les réconcilier !

Je rappelle que la baisse du taux marginal de l'impôt sur le revenu et la baisse du barème sont impératifs si nous voulons que notre pays occupe une meilleure place dans la compétition internationale.

Vous prônez une vision statique de répartition à l'intérieur de nos frontières, madame Beaufils. Or la situation actuelle est d'une autre nature. C'est pourquoi le Gouvernement proposera, en deuxième partie du projet de loi de finances, des orientations propres à nous apporter la visibilité nécessaire en matière d'impôt sur le revenu.

« Politique implacable », « aveuglement idéologique » : ce sont vos propres expressions, madame Beaufils. Il va de soi que la commission des finances ne peut qu'être farouchement opposée à votre analyse et totalement défavorable à ces deux amendements.

Je commenterai brièvement l'intervention de Mme Nicole Bricq, car nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'aborder ces sujets en commission.

Notre pays compte deux prélèvements sur le revenu. Le premier, proportionnel, est affecté à la sécurité sociale : c'est la CSG. Le second, progressif, est affecté au budget de l'État : c'est l'impôt sur le revenu.

Économiquement, l'un et l'autre font corps. C'est pourquoi ils doivent être examinés globalement : ils pèsent bien sur les mêmes revenus...

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion