Je ne voudrais pas laisser ce débat s’achever sur un malentendu.
Dans votre réponse à mon intervention, monsieur le ministre, j’ai cru comprendre – mais peut-être me trompé-je – que vous aviez le sentiment que je vous aurais reproché de ne pas avoir de contacts directs avec le Hamas. Or, en relisant mes notes, je n’ai pas vu que je vous avais demandé de le faire ou reproché de ne pas l’avoir fait.
Le Hamas est aujourd’hui une réalité sur le terrain. Il a remporté de la manière la plus légale qui soit les élections en Palestine. Après l’épisode que vous savez, un coup d’État a eu lieu dans la bande de Gaza, sans doute ; mais, incontestablement, le Hamas est aujourd’hui une force. Il est même très probable qu’à la suite des événements qui viennent de se produire – et je n’en félicite ni n’en blâme personne – son influence en Cisjordanie va croître, ce qui est exactement le contraire de ce que recherchait Israël. Pour autant, c’est un fait.
Il va donc falloir trouver une solution à la crise ; du moins, j’espère que l’on y parviendra. Je ne croyais pas, monsieur le ministre, vous désobliger en vous citant…