Intervention de François Baroin

Réunion du 23 juin 2011 à 15h00
Loi de finances rectificative pour 2011 — Article 17 suite

François Baroin, ministre :

Je n’avais pas prévu de reprendre la parole puisque tout est bien qui finit bien.

Mais M. Cointat est allé un peu fort et de façon injuste. Nous n’avons pas lancé cette proposition par hasard et, pour vous connaître, monsieur le sénateur, vous ne pouvez pas penser ce que vous avez dit.

Le contexte budgétaire, la situation de nos finances publiques justifient un effort de tous, que l’on soit sur le territoire ou, pour des raisons professionnelles, expatrié à l’étranger. Monsieur le sénateur, vous avez raison de dire que ces hommes et ces femmes portent haut l’étendard de nos valeurs, de notre identité, de notre culture, mais ils sont également français, et il est normal de le leur demander de participer à l’effort collectif sous une forme ou une autre. C’est la première justification de la taxe proposée.

La seconde raison, c’est que lorsque l’on paie une taxe d’habitation au titre d’une résidence secondaire, même si on habite au bout du monde, on finance par là même une partie des services publics locaux. L’idée, avec cette taxe, était de financer les services publics nationaux, qui ont besoin d’argent en cette période de disette budgétaire.

Nous tournons la page, nous acceptons la suppression de cet article, mais permettez-moi de vous dire qu’il ne faut tout de même pas en rajouter !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion