Pour ma part, je voterai ce texte avec conviction. En effet, cette réforme est trop souvent minimisée. Je la trouve utile, raisonnable – à mon sens, nous ne pouvions faire faire plus – et, en même temps, équilibrée et compréhensible.
Dans les mois à venir, nous verrons que la question de l’ISF, qui était lancinante et qui semblait dominer le débat fiscal, aura été très largement dépassionnée au sein de notre pays. Il sera désormais possible, je l’espère, de parler enfin d’autre chose.
Monsieur le ministre, après le président de la commission des finances, je voudrais à mon tour vous remercier, ainsi que vos collaborateurs, de l’esprit extrêmement constructif qui a présidé à nos travaux, avant et pendant l’examen de ce texte.
Certes, il reste beaucoup à faire en matière de finances publiques ; nous nous retrouverons d’ailleurs très vite pour le débat d’orientation des finances publiques pour 2012.