Intervention de François Baroin

Réunion du 23 juin 2011 à 22h00
Loi de finances rectificative pour 2011 — Vote sur l'ensemble

François Baroin, ministre :

Je le répète, je regrette évidemment le choix des sénateurs de gauche. Il est tout de même un peu facile de voter la suppression du bouclier fiscal sans s’interroger sur les moyens donnés à notre économie pour assurer sa compétitivité.

Monsieur Foucaud, il est faux de parler de « cadeau ». Combien de fois faudra-t-il vous le dire ? Manifestement, vous n’entendrez jamais ce message ! La somme de 1, 8 milliard d’euros que vous avez évoquée est totalement compensée et sera prélevée sur la même population. Vous n’arriverez pas à convaincre l’opinion publique, à franchir cet obstacle, car les Français ont déjà accepté la réforme, qu’ils considèrent, au vu de nos travaux, comme juste, équilibrée et compétitive.

Mesdames, messieurs les sénateurs de la majorité, je veux vous remercier de votre soutien. Il est vrai – c’est aussi la vertu du dialogue parlementaire – que certaines évolutions sont intervenues au cours de l’examen de ce projet de loi.

Monsieur Ferrand, je vous remercie d’avoir salué mon équipe, avec laquelle je m’honore de travailler, car elle a énormément contribué à la réussite de nos débats et, en particulier, à leur fluidité. Je voudrais, devant vous, l’en féliciter.

Je m’adresse enfin à tous ceux qui, de façon continue ou épisodique, ont participé à ces cinq jours de travaux, lesquels aboutissent à l’un des collectifs budgétaires probablement les plus denses de ces dernières années, puisqu’il met en œuvre une réforme qui restera dans les annales fiscales.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion