Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 11 décembre 2006 à 22h00
Loi de finances pour 2007 — Articles additionnels après l'article 40 undecies

Jean-François Copé, ministre délégué :

Je m'exprimerai donc avec une prudence de Sioux, même si je suis tout de même obligé de souligner que les remarques de M. le rapporteur général sont frappées au coin du bon sens.

Nous sommes tous pleinement convaincus qu'il faudra bouger sur cette question. Or il se trouve que la courageuse loi de réforme des retraites, qu'a voulue le Gouvernement et qui a d'ailleurs été votée par le groupe de l'Union centriste, nous a donné rendez-vous en 2008.

Nous aurons alors l'occasion d'évaluer le chemin accompli et, le cas échéant, de passer la vitesse supérieure en matière de retraites, en abordant donc la question des régimes spéciaux.

Dans ce contexte, vous comprendrez, monsieur About, qu'il m'est absolument impossible d'émettre un avis favorable sur un texte dont j'ai le sentiment qu'il constitue un amendement d'appel. Au regard des éléments d'information qui vous ont été donnés ce soir, peut-être accepterez-vous de retirer cet amendement, qu'en tout état de cause je ne puis accepter, même si nous avons tous compris que le rendez-vous de la réforme des retraites était inéluctable et que 2008 serait « cette année-là ».

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