Je répondrai à deux objections qui ont été formulées par mes collègues.
La première porte sur le fait que cette mesure viserait de nombreux travailleurs.
Aujourd'hui, aucun travailleur n'est concerné par cet amendement. Seuls le seront ceux qui seront recrutés à partir du 1er janvier 2008. D'ailleurs, tous les intervenants se sont dits en être pleinement conscients et ont reconnu que ce dispositif ne porterait pas atteinte aux avantages acquis. Les personnes consultées ne seront donc pas celles qui seront concernées.
La seconde objection a trait au délai de réflexion nécessaire à la réussite de cette réforme. Ceux qui ont avancé un tel argument se sont empressés de préciser qu'ils connaissaient parfaitement le dossier, et depuis longtemps. Pourtant, selon eux, il est urgent d'attendre avant d'agir !
Or nous savons tous qu'il faut mettre ces régimes en extinction, ce qui prendra soixante ans à quatre-vingts ans. Quarante ans n'y suffiront pas.