Le tissu associatif, troisième cercle de proximité, après la famille et l'école, est lui aussi insuffisant. Il éprouve également de grandes difficultés à intégrer les jeunes par la voie du sport ou des activités culturelles.
Bon nombre de bénévoles démissionnent, d'abord parce qu'ils sont confrontés à des situations de violence auxquelles ils ne peuvent plus faire face, ensuite parce que les contraintes administratives et juridiques les conduisent à baisser les bras.
Cette défaillance des trois cercles de proximité, certains jeunes l'ont parfaitement intégrée et s'en prennent aujourd'hui au cercle suivant : le quartier, la ville ; la crise des banlieues en est d'ailleurs l'illustration.
Je voudrais citer Malek Boutih