Le cercle associatif repose essentiellement sur le bénévolat. Aujourd'hui, nombre de bénévoles passent 80 % de leur temps à satisfaire des exigences administratives ou juridiques. Il faut inverser cette proportion et faire en sorte que chaque bénévole puisse se consacrer essentiellement à son engagement, qu'il soit sportif, culturel ou humanitaire.
Troisième condition : je crois, monsieur le ministre d'État, qu'il faudra tôt ou tard remettre à plat la politique de la ville. Beaucoup d'argent a été investi depuis vingt ans, plus de 7 milliards d'euros cette année ; soixante-douze métiers d'animation y sont recensés. Force est de constater que les résultats ne sont pas à la hauteur des moyens investis.
La raison, à mon sens, en est simple : l'État n'est pas le mieux placé pour engager les actions tant les situations sont différentes et tant nous devons être réactifs. En ce domaine, monsieur le ministre d'État, je fais davantage confiance au maire de Vénissieux, à celui du Raincy, à celui d'Évry ou à celui de Drancy qu'à l'État.