Intervention de Jean-Patrick Courtois

Réunion du 13 septembre 2006 à 15h00
Prévention de la délinquance — Discussion générale

Photo de Jean-Patrick CourtoisJean-Patrick Courtois :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, « il n'y a pas de fatalité à l'explosion de l'insécurité » : tel est le message que nous avait adressé Nicolas Sarkozy lors de son arrivée place Beauvau, en 2002.

Je me souviens de nos travées, il y a seulement quatre ans, alors que j'avais l'honneur et le plaisir d'être rapporteur, au nom de la commission des lois, du projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, puis, quelques mois plus tard, du projet de loi éponyme pour la sécurité intérieure. Certains regards étaient désabusés et trahissaient le doute, y compris dans nos rangs, quant à notre capacité à restaurer l'autorité de l'État dans notre pays. D'autres regards, plus condescendants, semblaient inviter M. Sarkozy à rentrer dans le rang, à se contenter d'entrer dans le moule de ses prédécesseurs. Les derniers, peut-être ceux qui se voulaient les plus sages, souhaitaient apaiser son enthousiasme craignant que nous ne puissions satisfaire cette immense attente de nos concitoyens.

Car n'oublions jamais qu'il y a seulement quatre ans, un dimanche soir d'avril, nos compatriotes nous ont adressé un message d'une clarté absolue : « L'insécurité a atteint dans notre pays un niveau insupportable. Après plusieurs années d'atermoiements, il est temps de mener une politique volontariste ! »

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