Oui, madame la présidente.
Monsieur le ministre, j’entends vos arguments, mais vous me permettrez de ne pas y souscrire totalement.
Certes, le FIPH-FP participe au financement de Cap Emploi, mais, en l’espèce, c’est l’AGEFIPH qui fournit le plus gros effort puisqu’elle est le principal contributeur !
En définitive, si le financement d’actions de formation permet à de plus nombreux travailleurs handicapés d’intégrer la fonction publique au moyen d’une convention de reclassement personnalisé, cela signifie que, à terme, la contribution de la fonction publique sera moindre.
Du reste, ce qu’il faut souhaiter, c’est une disparition rapide tant du FDIPH que du FIPH-FP ; tel est bien le véritable objectif ! En effet, le jour où la proportion des travailleurs handicapés sera d’au moins de 6 % aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public, ces fonds n’auront plus de ressources : cela signifiera qu’ils auront rempli leur office. Or, aujourd’hui, il me semble qu’on a plutôt tendance à vouloir pérenniser ces fonds.
C’est en ce sens, monsieur le secrétaire d'État, que je considère vos arguments comme contraires à l’esprit de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.