Comme l'a dit notre collègue M. Lardeux, nous souhaitons revenir à la rédaction initiale, à savoir six ans.
Certes, ce délai peut paraître court, mais, comme nous l'avons vu ce matin pour l'AGEFIPH, il faut se fixer des objectifs. Ensuite, si ces objectifs ne sont pas atteints, on aura le temps d'y réfléchir. On pourrait peut-être d'ailleurs retenir le délai de six ans et, le cas échéant, préciser que, pour les collectivités locales ou les organismes de transport qui auront mis en place des transports de substitution, le délai est porté à dix ans.
J'appartiens à une communauté urbaine où il y a, au service des transports en commun, un bus spécialisé pour les personnes en situation de handicap. Le bus se déplace à la suite d'un appel téléphonique. Ces moyens de substitution permettent - et je suis sûr que nous ne sommes pas les seuls à le faire - d'aménager le reste du réseau.
Par conséquent, je suis plutôt favorable au retour à un délai de six ans, qui, le cas échéant, serait porté à dix ans si des moyens de substitution existent. Mais il faut vraiment fixer une limite dans le temps. Ce délai de six ans avait d'ailleurs été retenu par le Sénat en première lecture.