Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, les différents scrutins que nous venons de vivre ont constitué un temps fort de notre démocratie.
Ils ont suscité un grand intérêt dans l'opinion, et le choix des Français s'impose naturellement à tous.
Je dispose de dix minutes pour intervenir au nom du groupe socialiste : c'est peu ! Mais je me consolerai en me disant que vous-même, monsieur le Premier ministre, vous n'êtes guère mieux loti tant est étroite la marge de manoeuvre qui vous est consentie par un chef de l'État omnipotent.