Il ne faut pas faire de ces classes à PAC un mythe, l'offre d'éducation culturelle et artistique est bien plus large. Il existe des ateliers de pratique artistique, des classes à horaires aménagés, des chorales.
En réalité, l'enseignement artistique touche aujourd'hui, dans notre pays, 100 % des élèves. C'est bien ainsi, et nous devons renforcer cette tendance, mais ce n'est pas seulement à travers les classes à PAC que nous allons permettre à l'ensemble des élèves d'avoir accès à une éducation artistique et culturelle de meilleure qualité.
Cette éducation artistique et culturelle s'inscrit, en milieu scolaire, dans un contexte qui est marqué par de nouvelles exigences que l'éducation nationale doit prendre en compte, notamment la diversité des champs reconnus dans le monde des arts et de la culture - je pense aux arts visuels, aux arts du son, aux arts du spectacle vivant, à l'histoire des arts, à la diversité des approches pédagogiques qui conjuguent les enseignements artistiques, aux approches croisées et aux divers dispositifs d'action culturelle -, ainsi que la diversité des partenariats dans lesquels les structures artistiques et culturelles ainsi que les collectivités territoriales s'impliquent de plus en plus.
Il faut que les écoles, les collèges et les lycées prennent en compte cette dimension au sein de leur projet d'établissement en encourageant la diversité des actions.
Il s'agit donc aujourd'hui, non pas de supprimer les classes à PAC, comme je l'entends dire, mais, au contraire, de les consolider grâce aux partenariats avec les directions régionales des affaires culturelles et les collectivités territoriales. C'est d'ailleurs ce partenariat que je vais exposer avec le ministre de la culture au début de l'année, au cours de la semaine anniversaire de la loi de 1988 relative aux enseignements artistiques.