Enfin, je dirai un mot sur la mission générale d'insertion.
Vous avez eu raison de souligner combien la lutte contre les sorties sans qualification de notre système éducatif doivent constituer une priorité absolue. Cette lutte passe d'abord par la reconfiguration de notre système éducatif, en particulier par la définition du socle des fondamentaux, et par la mise en place de dispositifs faisant appel à une pédagogie beaucoup plus personnalisée et armée par des heures de soutien pour faire en sorte que, à la fin de la scolarité obligatoire, au moment du brevet rénové que nous allons vous proposer, tous les jeunes aient bien le bagage indispensable à la poursuite de leurs études ou à l'entrée dans une voie de pré-professionnalisation.
En attendant que nous ayons atteint l'objectif de 100 % que nous nous fixons, la mission générale d'insertion est extrêmement utile. En effet, c'est un des outils qui contribuent le plus efficacement à cette mission de lutte contre les sorties sans qualification puisque ce dispositif accueille chaque année un nombre très important de jeunes en situation de très grande fragilité et leur apporte des solutions d'insertion et de poursuite d'études.
Je suis personnellement intervenu en juin pour que les budgets académiques soient abondés afin de garantir la continuité de la prise en charge des jeunes en difficulté, notamment grâce à une mesure qui est très efficace : le remboursement par anticipation des crédits du Fonds social européen, que les missions générales d'insertion devaient par le passé porter en trésorerie.
Je voudrais vous assurer de ma volonté de préserver cet outil et vous indiquer, madame David, que je continuerai à être extrêmement attentif à la poursuite de notre effort dans ce domaine.