Nous investissons en moyenne 20 % de plus que nos voisins européens dans l'enseignement secondaire.
Nous avons reçu aujourd'hui une nouvelle évaluation internationale. Ce n'est pas la première de ce type et on ne peut donc plus contester les critères qui sont pris en compte.
Une fois encore, cette évaluation montre que la France se situe dans la moyenne européenne et dans la moyenne des pays développés, ce qui ne peut pas constituer un objectif valable pour un grand pays comme le nôtre, qui a vocation à occuper le premier rang. Nous sommes, en revanche, toujours au premier rang pour l'investissement, les dépenses et les moyens que nous consacrons à l'éducation.
Alors que nous avons vu, depuis 1990, nos effectifs scolaires baisser de 500 000 élèves, pour des raisons démographiques, dans le même temps, le nombre d'enseignants a augmenté de 100 000.
Si les résultats scolaires avaient progressé un tant soit peu dans le même sens, madame David, je serais prêt à reconnaître que vous avez raison. Or la vérité est toute différente. Nous devons donc nous préoccuper aujourd'hui de l'organisation de notre système éducatif et nous demander pourquoi ces moyens supplémentaires mis à la disposition de l'éducation nationale n'ont en rien amélioré ses performances.