Intervention de Pierre Mauroy

Réunion du 2 novembre 2004 à 16h00
Rappels au règlement

Photo de Pierre MauroyPierre Mauroy :

Monsieur le président, vous n'avez pas apprécié, en un autre temps, le mot « anomalie », que M. Lionel Jospin, alors premier ministre, appliquait à la représentation sénatoriale. Mais là n'est pas mon propos en cet instant, et nous aurons sans doute l'occasion d'y revenir

Or il existe une véritable anomalie de représentation dans ces groupes, en particulier au niveau de leur présidence, ce qui est pour le moins choquant !

En conséquence, nous souhaitons que le renouvellement des bureaux de groupes d'amitié donne lieu à une répartition plus équilibrée des présidences, non seulement pour cette fois mais aussi pour la suite, et nous y veillerons. Ce sera le début d'un rééquilibrage plus large que nous appelons de nos voeux.

Quelles que soient les différences entre nous, nous avons tous une responsabilité en ce qui concerne la représentation de la France. Je dirai même plus : nous avons une responsabilité concernant la représentation de la République et de la démocratie française. Or, dans la démocratie française, s'il y a, certes, une majorité - vous êtes là -, il y a aussi une opposition - nous sommes là. Vous voulez montrer la majorité, mais il faut aussi permettre à l'opposition de se montrer.

Voilà pourquoi nous protestons contre cet accaparement du pouvoir, car tout cela est excessif. Il est regrettable, dans une assemblée comme la nôtre, de procéder de cette façon. Nous espérons que nous irons vers de meilleurs équilibres. En tout cas, nous y veillerons !

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