Afin de ne pas maintenir les titulaires d'un contrat d'avenir dans la précarité et de mettre toutes les chances de leur côté pour qu'ils puissent vivre décemment de leur travail sans continuer d'avoir recours aux circuits d'assistance, il faut leur garantir, comme d'ailleurs à l'ensemble des salariés, des revenus suffisants.
C'est pourquoi l'amendement n° 423 vise à fixer à trente-cinq heures la durée hebdomadaire du travail, conformément d'ailleurs au droit commun, et non à vingt-six heures, comme cela est prévu dans le projet de loi.
Par ailleurs, conscients des besoins spécifiques de chaque personne, du temps nécessaire aux soins, à la recherche d'un logement, nous souhaitons introduire un réel élément de souplesse dans l'article 29. L'amendement n° 424 vise à ce que, à la demande de la personne titulaire du contrat d'avenir, la durée hebdomadaire de travail puisse être inférieure à trente-cinq heures, sans toutefois pouvoir être inférieure à vingt heures.