Certes, les métropoles seront des EPCI, mais elles disposeront de compétences bien plus larges que l’ensemble des autres EPCI. Elles pourront recevoir des compétences tant du département que de la région. À terme, elles mettront en danger l’existence même du département et des autres territoires, à l’inverse des autres établissements publics de coopération intercommunale. L’argument avancé du statut d’EPCI des métropoles pour justifier l’application à leur égard des règles applicables aux EPCI n’est donc pas légitime.
Je constate avec regret que M. Dallier a quitté l’hémicycle, mais nous exprimions déjà tout à l’heure notre crainte de voir apparaître des déserts autour des métropoles. Qu’on le veuille ou non, la vie à Paris et dans les territoires ruraux n’est pas la même. Les élus que j’ai rencontrés se demandent ce qu’ils deviendront demain si des métropoles sont créées et si les départements n’ont plus les moyens de les aider et d’accompagner leurs projets comme aujourd’hui.