Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la France est à l’origine de deux initiatives diplomatiques fortes et très positives ; d’autres suscitent des interrogations.
D’une part, la mise en place de l’Union pour la Méditerranée, présentée au départ comme un projet des Européens du Sud, appartient désormais, et c’est heureux, à l’ensemble de la Communauté européenne. Il s’agit d’un projet essentiel de coopération, d’un projet de canalisation concertée des flux migratoires, d’un projet de développement économique et donc de paix.
D’autre part, le traité simplifié a permis à la France, en partenariat avec l’Allemagne, de relancer la construction européenne, qui était en panne. Ce traité permettra aussi d’affirmer le poids de l’Union dans le concert de la mondialisation.