La réduction de moitié du rythme d’artificialisation des terres agricoles d’ici à 2020 est un objectif du Gouvernement qu’il faut effectivement s’efforcer d’atteindre, non seulement parce qu’il importe de donner à notre agriculture les moyens de se développer, mais aussi pour préserver la qualité de nos paysages face au mitage progressif des campagnes.
Pour autant, son inscription dans la loi ne présenterait qu’un caractère déclaratoire. La mention d’un tel objectif pourrait figurer dans une loi de programmation, mais pas dans le présent texte, qui est un programme d’actions à mettre en œuvre immédiatement.
En conséquence, la commission émet un avis défavorable.
J’ajoute qu’un objectif de réduction de moitié d’ici à 2020 est tout de même très ambitieux et qu’il sera peut-être difficile de l’atteindre.