On en reparlera cet après-midi, mais il paraît que l'on veut nous faire siéger demain samedi, alors que l'on a supprimé les trois lectures de ce texte. Pourtant, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous aurions eu vraiment besoin de plusieurs lectures. Car nous discutons de sujets difficiles, délicats, qui ont une importance décisive pour un certain nombre d'enfants et qui mériteraient que le Parlement s'y attarde.
Ce n'est pas la peine de défendre le bicamérisme si l'on fait en sorte qu'une seule assemblée, l'Assemblée nationale en l'occurrence, décide.
Nous subissons de nombreuses pressions pour que le débat se termine le plus rapidement possible. Eh bien, non ! Nous prendrons le temps qu'il faut pour discuter de ce projet de loi.