Monsieur le président, je refuse de porter la responsabilité de la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Dès nos interventions dans la discussion générale, nous avons dénoncé le recours à la procédure de l'urgence et regretté que, pour un texte d'une telle ampleur, il n'ait été prévu de débattre que du mardi au jeudi, et « éventuellement » le vendredi.
C'est sans doute ce qui explique que nous soyons où nous en sommes, à une heure et demie du matin un samedi, après quatre jours passés sur ce texte !
Je refuse donc, je le répète, de porter la responsabilité de la situation.
Pour notre part, nous avons effectué un travail sérieux, nous avons préparé des amendements, nous avons des propositions à faire dans le cadre de ce projet de loi et nous estimons avoir le droit de nous exprimer.