M. le rapporteur a indiqué que, pour satisfaire les besoins de santé, il fallait agir sur le mode incitatif. De grâce, madame la ministre, tenez bon sur ce point ! Ce n’est pas en obligeant des médecins à s’installer dans des régions dans lesquelles ils ne veulent pas vivre que l’on contribuera au bon fonctionnement d’un service de soins de proximité. Il faut certes inciter les médecins à s’installer dans les zones délaissées, et nous vous soutiendrons sur ce point, mais il ne faut pas les y contraindre : incitation, oui, mais pas de coercition !
Les zones sous-dotées en médecins méritent mieux que des praticiens qui viennent la mort dans l’âme et qui, au fond, n’adhéreront pas à la réalité de la vie locale. Mieux vaut les inviter à venir découvrir ces régions à l’occasion d’un remplacement. J’ai d’ailleurs déposé un amendement allant dans ce sens. Ensuite, ils seront volontaires pour s’y installer, et tout le monde s’y retrouvera.