… après douze ou treize ans d’études. Il faut le dire !
Outre le fait que ces jeunes médecins sont confrontés à un problème de méconnaissance – un travail pourrait être mené dans ces secteurs –, l’évolution du métier telle qu’elle apparaît en zone rurale n’aide pas à les convaincre.
À cela s’ajoutent les changements de mentalités, la manière de vivre des jeunes praticiens, ou plutôt des jeunes praticiennes, qui deviennent majoritaires. Celles-ci sont très souvent attirées par le temps partiel, car elles veulent avoir du temps libre et pouvoir s’occuper de leur famille.
Tout cela ne fait qu’aggraver la situation et nous amène à nous interroger : quelles solutions envisager ? Obliger un médecin à s’installer quelque part ? Comment pourrait-on alors faire ? La décision aurait-elle lieu à l’issue du concours ou en fonction du classement de sortie ?