C’est autre chose, puisque ce sont alors des incitations ! Je parle d’une mesure coercitive plus générale, qui obligerait les étudiants à s’installer au terme de leurs études, comme certains le préconisent. J’aimerais savoir comment cela se ferait, même si j’estime pour ma part que cette proposition serait dans l’immédiat un peu prématurée.
Créer des maisons de santé ou des centres de santé ? C’est l’évidence ! Se regrouper sur un secteur évidemment élargi, pour ne pas se sentir isolé et pour diminuer le nombre de gardes par médecin, apparaît toujours aujourd’hui comme une solution intéressante, voire attractive.
La maison de santé n’est pourtant pas la panacée ! Le regroupement est une bonne chose en théorie. Mais, s’il n’y a pas assez de médecins, cela ne marchera pas ! Par ailleurs, ce sont encore les collectivités territoriales qui devront financer ces maisons de santé pluridisciplinaires, même si l’on a voté tout à l’heure des aides nationales.
L’article 15, qui comporte, je le répète, des mesures intéressantes, est cependant terriblement insuffisant. La logique voudrait que, lorsque l’on prend une décision, elle puisse avoir des conséquences immédiates. Vous nous dites qu’il faut laisser le temps faire son œuvre. Autant dire que, avec ce texte, nous répondrons trop tard à une catastrophe sanitaire peut-être imminente. Nous sommes dubitatifs…
Enfin, je déplore la suppression, en commission, du caractère obligatoire du « contrat santé solidarité ». Si la proposition n’était certes pas aisée à mettre en œuvre d’emblée, il s’agissait en réalité d’un texte d’appel. D’ailleurs, le rejet de cette disposition est très mal ressenti au sein de la population, à en juger le nombre de courrielsque je reçois depuis quelques jours !