Cet article vise à renforcer les leviers d’action pour réduire les inégalités de répartition des professionnels de santé.
Je vous propose de répartir les flux d’internes par spécialités, et non plus par disciplines, médicales ou chirurgicales. Chaque spécialité fera ainsi l’objet d’une prévision quinquennale des postes offerts, y compris, bien entendu, la médecine générale. Mais s’il faut s’attaquer aux flux de sortie, il convient aussi, évidemment, de s’occuper des flux d’entrée.
Cet article 15 vise ainsi, je le répète, à mieux répartir le flux d’étudiants de première année de médecine et celui des internes pour chacune des spécialités, afin de disposer, dans chaque région, du nombre de spécialistes nécessaires pour répondre aux besoins de santé de nos concitoyens.
Je souhaiterais d’ailleurs, sur la question du numerus clausus, redonner des chiffres, parce que j’ai entendu des choses étonnantes. Certains ont dit, par exemple, que la diminution drastique du numerus clausus en première année de médecine résultait des dispositions prises par le plan Juppé. Évidemment, il n’en est rien !