Nous étions un certain nombre à être extrêmement favorables à cet amendement du Gouvernement.
En effet, si, en la matière, on se fie uniquement aux capacités de formation, les grosses universités auront évidemment plus d’internes que les autres, et l’on retrouvera les conséquences de l’« effet Matthieu » repris en droit social : « À celui qui a, il sera beaucoup donné et il vivra dans l’abondance, mais à celui qui n’a rien, il sera tout pris, même ce qu’il possédait. ». Les petites universités auront moins d’internes et, donc, moins de capacités à former.
J’ajoute une remarque à l’attention de notre collègue Jean Desessard. Au début de la discussion de l’article 15, Mme la ministre a expliqué de façon magistrale, s’agissant de la répartition territoriale, la façon dont elle entendait répartir le nombre d’internes en fonction des besoins territoriaux. Par conséquent, je vous renvoie, mon cher collègue, au compte rendu de nos débats que vous lirez demain matin !