Je rapprocherai l’opposition de la commission et du Gouvernement de la disposition que la majorité sénatoriale a adoptée cette nuit, à la suite du vote par l’Assemblée nationale d’un amendement déposé par M. Lefebvre, qui vise à élever encore le plafond de réduction d’impôt dont bénéficient les ménages faisant appel à l’emploi à domicile. Il a été prouvé que, d’année en année, finalement, seulement 10 % des ménages les plus aisés bénéficient de cette mesure.
En l’espèce, les publics visés ne sont pas les mêmes. Les services à la personne considérés sont à destination des publics les plus défavorisés qui ne peuvent pas avoir accès à la réduction d’impôt liée aux services à domicile. Si vous n’adoptez pas cet amendement, mes chers collègues, ce sera bien la preuve qu’il y a deux poids deux mesures et que votre action est décidément orientée en faveur des plus favorisés.