Monsieur le président, madame le ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, à la fin de cette discussion budgétaire, je voudrais commencer par exprimer un paradoxe.
D’un côté, nous avons fait comme d’habitude ; nous avons enchaîné les amendements, nous avons suivi les procédures : la première partie, l’article d’équilibre, les missions, les programmes, les articles rattachés, puis les articles non rattachés ; nous avons fait comme d’habitude, comme si de rien n’était, comme si le monde était inchangé.
D’un autre côté, cette loi de finances est si différente des autres. Pour moi qui ai eu l’honneur et le plaisir de rapporter des lois de finances depuis plus de dix ans, …