Vous le savez tous, mes chers collègues, les collectivités locales seront obligées soit de réduire la voilure de leurs investissements, précisément au moment où le Président de la République, dans son discours de Douai, les a appelées à concourir au soutien à l’investissement et à l’activité économique, soit d’augmenter les impôts, ce qui pèsera à l’évidence sur le pouvoir d’achat des Français.
Si cette compression de la dépense peut vous satisfaire, elle ne correspond vraiment pas à la situation actuelle.
Ensuite, s’agissant de la première partie du budget consacrée aux recettes, je note, monsieur le rapporteur général, monsieur le président de la commission des finances, que vous avez refusé le débat fiscal.
Nous vous avons proposé, au nom du groupe socialiste, nombre d’amendements portant sur la fiscalité, notamment sur l’impôt sur le revenu pesant sur les ménages, l’impôt de solidarité sur la fortune et le bouclier fiscal, mais vous ne nous avez pas entendus.