Il est tout aussi préoccupant de voir disparaître des escadrons et des brigades de gendarmerie, au moment où l’on assiste à des transferts de population des zones urbaines vers les zones rurales, dans lesquelles la délinquance s’accroît.
Il convient aussi de souligner l’utilisation complètement inintelligente des forces de gendarmerie, accrochées à leurs jumelles pour verbaliser et faire du chiffre en matière de sécurité routière, alors qu’elles sont absentes des zones accidentogènes. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir, hélas ! les chiffres de l’accidentologie pour en avoir la démonstration.
Ma question sera donc simple : quand allons-nous engager un moratoire face à la destruction de nos services publics ?
J’aurai une seconde interpellation à formuler, qui s’adresse à vous, mesdames, messieurs de l’UMP. Je ne vous vois pas beaucoup sur le terrain, au cours de cette campagne pour les élections cantonales.