Je m’apprêtais à retirer mon amendement, et puis j’ai écouté Mme Catherine Morin-Desailly.
Je veux dire à notre collègue que tout le monde peut faire l’éloge d’Internet, mais, plutôt que de critiquer – ce en quoi la commission de la culture excelle –, il conviendrait sans doute de faire des propositions et d’avancer.
Il est très facile de crier haro sur le baudet, de reprocher à la commission des finances, selon un discours convenu, d’entraver le développement à la fois des jeunes entreprises dont dépendent la croissance et la prospérité de ce pays, la culture, la diffusion d’Internet, la liberté du monde… La commission des finances s’efforce simplement d’être constructive.
Mes chers collègues, pourquoi avons-nous pris cette initiative ? Parce que nous avons le sentiment qu’une grave injustice se fait jour dans notre société, dans notre économie.