… car je mesure ici les limites du virtuel.
D’une certaine manière, je suis d’accord avec ce qui a été dit sur l’incidence financière de la mesure envisagée, de même qu’avec l’intervention de M. le ministre.
Je souhaite toutefois que la situation puisse évoluer de manière positive. Je crois en effet, comme l’ont dit un certain nombre de mes collègues, qu’il faut toujours rester attaché aux valeurs humaines ; car Internet a ses limites, et ne saurait remplacer une véritable communication entre des personnes.
Dans certains départements, comme celui des Ardennes que je représente, certains secteurs sont en outre très mal couverts par le haut débit. La couverture de notre territoire est particulièrement imparfaite dans les zones rurales, aussi.
Les opérateurs avaient pourtant pris des engagements. Mais, parce qu’ils ne les ont pas toujours tenus, c’est souvent aux collectivités territoriales qu’il appartient d’intervenir pour le financement. Il s’agit, là encore, d’une limite au rôle d’Internet.
Si donc, par solidarité, je vote l’article, je souhaite que le débat engagé par le rapporteur général provoque certaines évolutions, et permette d’améliorer la situation. Il importe en particulier de faire preuve de réalisme et de garder à l’esprit que le virtuel a ses limites.