Une fois n’est pas coutume, je suis de l’avis du président de la commission des finances !
En effet, ce n’est pas d’aujourd’hui que cette question se pose. Je me souviens qu’il y a quelques années, lorsque les cinéastes et téléastes se réunissaient à Beaune, Jack Valenti, représentant du cinéma américain, était toujours invité. Or les débats étaient très vifs entre lui et beaucoup d’autres, parmi lesquels je figurais. À l’origine du désaccord, il y avait sa position, exprimée sans ambiguïté : pour ce qui concerne le secteur régulé, c’est-à-dire l’ancien, la régulation devait être minimale ; pour tout ce qui était nouveau, elle ne devait pas exister du tout…
C’est une telle stratégie qu’appuient et pratiquent, de façon lancinante, les intérêts américains, en particulier par l’intermédiaire des grands groupes dont nous parlons depuis quelques instants.
Je crois donc qu’il était nécessaire de donner l’alerte. J’avais, pour ma part, voté l’amendement du rapporteur général, tout en étant conscient de ses limites.