Au travers de cet amendement, nous souhaitons lutter contre la spéculation financière.
Ainsi, nous proposons de taxer les mouvements financiers avec un temps de rotation rapide à un taux de 0, 05 %, qui serait dissuasif sans être pour autant excessif, vous nous le concéderez, monsieur le ministre.
Les conséquences de cette mesure pourraient être importantes à deux points de vue : d’une part, elle aurait sans doute un effet vertueux sur les opérateurs financiers, et, d’autre part, elle pourrait apporter quelques recettes à l’État.
Sur le fond, alors que, nous le savons, la crise économique et sociale que nous traversons est liée à la dégénérescence de la finance et à ses excès à l’échelle mondiale, nous ne pouvons nous dédouaner d’engager une réflexion sur les moyens d’empêcher les opérateurs financiers de spéculer.
Les bulles spéculatives constituent des dangers importants sur le plan social et elles ont provoqué une destruction considérable d’emplois. Il nous faut donc aujourd’hui réaffirmer que c’est le politique qui régule la finance, et non l’inverse. C’est pourquoi nous prônons une législation ambitieuse, qui encadre les mouvements de capitaux. Tel est le sens de cet amendement.