Notons d’ailleurs, à l’intention de tous les partisans forcenés des PPP, que, d’après le général commandant la gendarmerie nationale, le surcoût des opérations de partenariat est de l’ordre de 30 %, le montant des loyers évoluant plus vite que le budget d’équipement.
En outre, de l’avis des intéressés, si l’on doit prolonger la RGPP, c’est vers de nouvelles réductions d’effectifs des forces mobiles – donc de la présence des forces sur le terrain, au plus près des populations – que nous risquerions de nous orienter.
Mes chers collègues, comme ce collectif budgétaire intègre et confirme les choix de gestion des deniers publics incarnés par la RGPP, vous comprendrez aisément que de tels éléments, fournis par des acteurs de terrain, suffisent à justifier que nous ne votions pas l’article d’équilibre. Il me semble que, au travers de nos explications, de nos amendements et de nos observations, vous l’aviez déjà compris.
Voilà ce que signifie clairement la fameuse norme « zéro volume » dans sa parfaite crudité !