Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je voterai les dispositions relatives à la Guyane.
Celles qui concernent la Martinique heurtent en revanche mes convictions profondes.
Le corps électoral réunionnais ne m’a pas donné mandat pour soutenir la mise en place d’une collectivité dont l’exécutif serait différent de l’assemblée délibérante, a fortiori s’il existe cette absurde motion de défiance.
Je voterai donc la première partie, et m’abstiendrai sur le reste du texte.
Je pense que, en construisant un tel édifice, nous commettons une erreur grave dont la Martinique paiera les conséquences.