Le chiffre annoncé de 5 000 suppressions d'emplois marque une pause relative dans le mouvement amorcé depuis 2002 et ne permettra pas de revenir sur les 23 000 créations de postes réalisées en 2001 et 2002 par le précédent gouvernement et qui ne se sont traduites par aucune amélioration de la qualité du service public rendu aux Français.
Adepte d'un langage de vérité, vous avez proclamé, il y a deux semaines, monsieur le ministre, que la France vit au-dessus de ses moyens. Voilà des propos forts, que nous entendons bien parce qu'ils sonnent juste. Mais, alors, comment se fait-il que vous n'en tiriez pas complètement les conséquences ? Alors que les départs en retraite atteignent des niveaux sans précédent, le Gouvernement semble inhibé face à la décision nécessaire. Par conséquent, je vous demande de réviser votre arbitrage.