Nous voici au terme de notre débat d'orientation budgétaire pour l'année 2006.
Monsieur le ministre délégué, je tiens à vous remercier de la bonne grâce que vous avez manifestée tout au long de cet après-midi et de la qualité des réponses que vous venez d'apporter.
Ce débat a été riche, sans concession ni complaisance : de ce point de vue, nous allons dans la bonne direction.
Si, en effet, nous voulons que les débats parlementaires aient une véritable valeur ajoutée, il faut qu'entre nous les échanges soient fondés sur une exigence de vérité. Ce n'est pas maltraiter le Gouvernement que l'on soutient que de lui prescrire un certain nombre d'orientations. Nous savons bien que tous les propos lénifiants et convenus sont plutôt de nature à inquiéter nos concitoyens.