Monsieur le ministre, vous devez prendre conscience du fait que le dispositif du compte épargne d’assurance, adopté par le Sénat au travers d’un amendement gouvernemental dans le cadre de l’examen de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, ne satisfait pas les sylviculteurs : ils souhaitent même son retrait. Ils considèrent que ce dispositif n’est qu’une prétendue assurance et un moyen pour l’État de se désengager.
Ce système ne fonctionnera pas, car il ne répond pas aux besoins existants. Je tiens à le réaffirmer clairement : ce qu’il faut aux forestiers, c’est un compte épargne d’investissement ; ils le réclament d’ailleurs depuis 1999... Je partage leur analyse. Il en va de l’avenir de la politique forestière de l’État !