Je voudrais commencer par évoquer ce qui peut nous rassembler, avant d’aborder ce qui nous divise.
Premier constat : personne, à quelques rares exceptions près, ne fait porter à ce gouvernement la responsabilité de la crise financière actuelle. C’est déjà très bon signe si chacun considère que cette dernière, qui a frappé l’ensemble du monde et qui se traduit par un ralentissement économique sans précédent, s’impose à nous et nous contraint à prendre un certain nombre de mesures. Du reste, beaucoup de gouvernements, d’orientations politiques diverses, en ont adopté de semblables.
Second constat partagé : mieux vaut que les entreprises, les grandes comme les petites, fassent des bénéfices.