Sur les nombreux chiffres que vous avez cités, madame la secrétaire d’État, seuls deux seront retenus : quarante-deux fermetures contre vingt-trois ouvertures de classes. Le solde est donc négatif.
Certes, vous avez évoqué l’ouverture de deux classes d’intégration scolaire et la création d’un poste de psychologue. Mais cette mesure est très à la marge, eu égard à la hauteur des besoins.
J’ajoute que je ne partage pas votre remarque introductive selon laquelle le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite serait un « choix courageux et responsable ». Pour un village, une école, la perte d’un enseignant correspond non pas à un choix de cette nature, mais à un choix par défaut contre lequel je m’élève !