Intervention de Roland Courteau

Réunion du 14 juin 2011 à 9h30
Questions orales — Tracé de la ligne à grande vitesse montpellier–perpignan

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

J’ai pris bonne note de votre réponse, monsieur le secrétaire d'État, et je ne manquerai pas d’en faire part aux élus et populations concernés, en liaison avec mon collègue et ami Marcel Rainaud.

Une chose est certaine : nous jugerons d’après les actes. Je le répète, monsieur le secrétaire d'État, des solutions existent, qui permettent de prendre en compte les remarques et préoccupations des élus et des populations. Je le répète également, la responsabilité du Gouvernement sera particulièrement engagée en cas de mise en danger des personnes et des biens.

Soyez certain que ni les populations ni les élus ne sont opposés à la réalisation du maillon Montpellier–Perpignan, bien au contraire. Ils souhaitent simplement que leurs propositions de bon sens soient entendues, ce qui est légitime.

À cet égard, nous avons tous été stupéfaits d’apprendre – mais que valent ces informations ? – que la construction d’une autre ligne à grande vitesse, la ligne Toulouse–Narbonne, pourrait être reportée voire abandonnée, alors même que la réalisation de la ligne à grande vitesse Bordeaux–Toulouse paraît confirmée. La décision de ne pas construire la ligne à grande vitesse Toulouse–Carcassonne–Narbonne constituerait donc – j’insiste sur ce point, monsieur le secrétaire d'État – une remise en cause tant de la liaison entre l’Atlantique et la Méditerranée que de la liaison Toulouse–Barcelone par Narbonne et Perpignan. Ce serait une véritable ineptie ! J’ose donc espérer que le Gouvernement saura nous apporter tous apaisements en la matière.

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